Le passeport prévention approche : quelles sont les formations pour les risques spécifiques ?
A la différence des risques généraux, les risques spécifiques ne concernent pas toutes les entreprises. En fait, ils sont liés à des situations professionnelles particulières qui dépendent à la fois du secteur d’activité et du poste de travail. Il peut s’agir de la manipulation de matières dangereuses, du travail en hauteur, des bruits causés par l’usage de machines par exemple.
En revanche, ils ont un point commun avec les risques professionnels généraux : la formation des salariés reste le moyen de prévention le plus efficace. En effet, pour limiter et éviter leur apparition, il reste indispensable de les sensibiliser, de les informer pour qu’ils apprennent à les repérer et à les maîtriser. Le but étant de réduire les accidents du travail, qui ont des conséquences sur la santé des travailleurs et l’activité d’une entreprise.
De même, les attestations et les certifications obtenues par les salariés ayant suivi des formations aux risques spécifiques devront être intégrées à leur passeport prévention, dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 1er octobre 2022 au plus tard. Formations qui peuvent être organisées en présentiel, en e-learning ou en multimodal, et qui figurent dans le catalogue de notre plateforme Stoporisk.
Des risques liés à l’activité d’une entreprise et/ou un poste de travail
Aujourd’hui, les risques spécifiques sont nombreux et divers puisqu’ils dépendent du secteur d’activité, des missions d’un salarié, de son environnement et de son poste de travail. Ils ne concernent donc pas l’ensemble des travailleurs, et requièrent des actions de prévention particulières, qui tiennent compte de leur spécificité. Par exemple, on ne traite pas de la même manière les risques liés au travail en hauteur et ceux en rapport avec l’utilisation de matériel électrique. De même, certains se rencontrent dans des secteurs d’activité bien précis, comme le BTP, l’industrie chimique ou pharmaceutique, le transport et la logistique.
Ces risques spécifiques peuvent donc avoir un lien avec l’activité d’un salarié, comme le travail sur écran ; avec des produits chimiques (amiante, solvants, gaz d’échappement, plomb, poussières …etc.) ; avec le travail en hauteur ; les déplacements routiers ; avec des équipements électriques ; avec des environnements particuliers de travail (exposition au froid ou à la chaleur par exemple). Ils peuvent aussi être provoqués par l’organisation du travail, en cas de télétravail ou d’horaires atypiques notamment.
Ces risques spécifiques pouvant perturber l’activité d’une entreprise et avoir un impact sur la santé et la sécurité des salariés, leur anticipation et leur prévention sont nécessaires pour faciliter leur gestion. Cela implique donc de les identifier, de les évaluer et de mettre en place des solutions pour les limiter, les réduire.
La formation, une mesure de prévention efficace
Pour améliorer la gestion des risques spécifiques en entreprise, il faut définir une stratégie et former les salariés. Grâce à la formation, ils peuvent apprendre à les reconnaître et agir en interne auprès de leurs collègues pour les sensibiliser. Cela leur permet aussi d’acquérir de nouvelles compétences et d’évoluer. D’autant que de nombreuses formations sont disponibles pour ces risques spécifiques, sur notre plateforme Stoporisk notamment, qui peuvent être suivies en présentiel, en ligne ou en multimodal. Nous vous proposons par exemple des formations pour préserver sa santé physique lors du travail sur écran, aux habilitations électriques H0 – B0, H1 – B1 et BS – BE Manœuvre, aux gestes et postures à adopter, aux risques chimiques, routiers… Et quel que soit leur mode d’organisation, elles devront figurer dans le passeport prévention des salariés concernés. Pour en savoir plus sur ce dispositif et sa mise en place en entreprise, n’hésitez pas à nous contacter !